Les élèves de 5e3 ont été invités à participer à l’inauguration de la nouvelle médiathèque de Koumac. Pour cette occasion, ils avaient écrit un poème rendant hommage à la lecture qu’ils ont pu lire en public.
En voici un extrait :
« Heureux qui, comme ce lecteur, se plonge dans les ouvrages,
Ou comme celui-là qui fit des recherches pour son exposé,
Et puis s’en est retourné chez lui, heureux d’avoir parcouru des pages
Pour trouver des informations, avec son livre emprunté. »
Certains ont même pu être interviewés par la 1ère !
Nous, les élèves de 6ème du groupe AP CDI, sommes allés à la médiathèque de Koumac mardi 03 novembre. Monsieur Bilou nous a accueillis à bras ouverts pour nous faire découvrir l’univers des mangas.
L’origine : le Japon
L’ancêtre des mangas s’appelait « emakimono » et avait la forme d’un long rouleau qui se lisaient de droite à gauche. Le terme manga a été inventé par Hatsushika Hokusai et signifie « esquisse dérisoire ». Le manga apparaît sous sa forme actuelle et se lit comme son ancêtre de droite à gauche. Il faut donc l’ouvrir par la 4ème de couverture.
Sens de lecture du manga
Osanu Tezuka est l’inventeur des visages ronds et disproportionnés. Il a également inventé les grands yeux pour faire passer l’émotion. Il s’est beaucoup inspiré de Walt Disney.
Un manga pour chaque âge.
Le mot shojô signifie « fille » : le manga shojô s’adresse à un jeune public féminin. Il se développe dans les années 90 en France. On y trouve souvent des histoires sentimentales et de la magie. L’héroïne est naïve, pure et persévérante.
Josei signifie « jeune femme » : ces mangas s’adressent aux jeunes filles qui ont lu des shojô.
Shonen signifie « garçon » : le manga shonen s’adresse à un jeune public masculin. Un titre très connu : « Dragon ball ». Le héros est souvent pur et a une grande force mentale. Le récit s’appuie beaucoup sur l’humour et les scènes de combat.
Seinen signifie « jeune homme ». Ce type de manga s’adresse à un public masculin âgé de 18 à 30 ans. Le premier seinen paru en France est « Akira ». Le héros est souvent un anti-héros.
Mais pas seulement au Japon !
Le Manhua est une bande-dessinée chinoise qui se lit de gauche à droite comme la bande-dessinée à laquelle nous sommes habitués. Le Manhua est marqué par le jeu vidéo.
Le Manhwa, lui, est d’origine coréenne. Il est apparu dans les années 1950. Il se lit de gauche à droite à l’inverse des mangas japonais. Les coréens vont dans des Manhwabang, des cafés où ils peuvent louer les manhwa pour 1 heure.
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